Kpalimé (14, 15 & 16 février)

Nous sommes partis vendredi après-midi pour Kpalimé (les quatre stagiaires, le président de l’asso et le conseiller). Nous avons pris un taxi, et nous sommes passés par la capitale car les routes sont meilleures. 4 heures plus tard, nous y étions.

Nous avons alors découvert notre hôtel « luxieux », l’association a effectivement fait en sorte que nous ayons l’eau courante pour le week-end dans nos sanitaires. Le hic: nous n’avons qu’un lit deux places pour quatre.

Samedi matin, nous avons pris trois taxi moto (ce qui revient à trois par moto) afin de visiter le pic d’Agou. Nous apprécions alors la fraîcheur que la vitesse de la moto procure.

Pic d’Agou

Ce pic est le plus haut du Togo, à savoir 986 mètres. A cet endroit, nous découvrons des restes des colonisations. Tout d’abord le porte drapeau allemand. Le Togo était sous protectorat allemand de 1884 à 1918. A la fin de la guerre, les français récupère le territoire et y installe à son tour son porte drapeau.Image

Le mont Kloto

Après cette visite, nous avons repris les motos direction le mont Kloto. Ici se trouve la forêt classée (par les allemands) de Missahoé. C’est une forêt de 2600 hectares, le guide nous présente toutes sortes de végétaux. Parmi eux :

  • le mimosa pudique : la feuille se referme quand on la touche
  • Feuille à pois colorés appelée palette de peintre ou coeur de Jésus

Palette du peintre

  • Feuille porte-bonheur avec un côté violet et un côté vert
  • Fougère polypode vulgaire qui fait des tatouages

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  • le ficus étrangleur qui se faufile autour des murs

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Nous avons eu l’occasion de goûter quelques fruits de la forêt :

  • le fruit du kolatier qui contient de la caféine
  • la carambole
Carambole

Carambole

  • gousse de cacao
Cacao

Cacao

Nous sortons ensuite de la forêt pour visiter le château de Viale qui appartenait à un avocat bordelais. Il a été construit entre 1940 et 1944.

Château de Viall

Après cela, nous retrouvons un atelier d’artiste qui travaille avec des pigments naturels issus de la forêt.

  • L’ibiscus donne un pigment rose

  • L’arangama le pigment jaune
  • L’indigo un pigment vert, ou bleu après oxydation
  • La feuille de teck donne un pigment rouge foncé
  • Un bois d’une liane permet d’obtenir un pigment rouge, ou noir après oxydation

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Nous avons repris les motos pour visiter le centre artisanal qui est également un centre de formation. Les objets traditionnels en vente sont surtout issus du bois (instruments de musique, sculptures, plats, couverts etc) et de tissus.

Nous avons fini la journée dans un bar où nous avons bien profité de l’ambiance togolaise notamment en dansant la fameuse danse gweta !

Le dimanche matin, nous avons repris des motos pour aller voir la superbe cascade de Womé qui se trouve dans le Ghana. Nous avons pu nous rafraîchir en piquant une tête ! Magnifique !

Cascade de Womé

Les hommes (de l’asso et les chauffeurs) qui nous accompagnent chantent au son du djembé

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Nous achevons alors notre week-end. Nous repartons sous la pluie en taxi brousse, la route est sinueuse ! Sur  la route, nous observons les habitations faites d’argile, les animaux (chèvre, poule, sanglier, poule, pintade, canard etc).

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Une réflexion sur “Kpalimé (14, 15 & 16 février)

  1. Eh béh, au nord ils sont plutôt riche alors que leur terre est pauvre, et ça à l’air d’être le contraire par chez toi. Une terre riche de plein de fruits et légumes, pourtant.

    Sinon tu connais le bissap ? C’est une boisson faite avec des fleurs d’ibiscus, ça rafraîchi c’est bon 🙂 Tu leur demanderas s’ils connaissent. En tous cas, chapeau ça à l’air vraiment cool car même les petits inconvénients ne semblent être rien quand tu les décris. Alors bonne continuation 🙂

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