Nous avons fait ce stage pendant la saison chaude (février), la saison des pluies commencent en avril. Il faisait donc très chaud, et cette chaleur était parfois difficile à supporter. Pourtant, le ciel reste assez gris. J’ai fait ma météorologue, et j’ai relevé quelques températures grâce à Basile qui travaille à la radio, ces températures ont naturellement été relevées à l’ombre :
22 février : 36 degrés à 18h
24 février : 26 degrés le matin puis 33 degrés l’après-midi. En fin d’après-midi, la pluie a permis un rafraîchissement
25 février : 21 degrés le matin (frais grâce à la pluie de la veille) puis 24 degrés à 21h
3 mars : 39 degrés à 15h30
Pendant la nuit du 5 au 6 il a bien plu ainsi que le matin du 6 mars. La radio relève pour ce jour : 27 degrés le matin et 32 degrés l’après-midi
Comme c’est la saison chaude, il n’a plu que très rarement dans le mois, environ trois fois si je ne me trompe pas.
Il y a très peu d’air à Notsé, donc nous transpirions beaucoup, ce qui était assez désagréable. Il faut savoir que les togolais se lavent trois fois par jour à cause de cette chaleur. Rassurant de savoir que nous étions pas les seuls à en subir les désagréments.
Au nord (Kara), il fait plus chaud encore. Cependant, l’harmattan (vent) souffle donc on en souffre moins. Par contre, les paysages sont plus secs au nord qu’au sud.
A Notsé, et plus encore à Kpalimé, il y a beaucoup de verdure. Mais, au final, assez peu d’ombre, du moins pas assez sur le chemin de l’école !
Les chemins qui mènent aux village sont en sable de couleur foncée, ocre, avec beaucoup d’arbres sur les bords.
On peut difficilement échapper aux ordures qui envahissent le paysage. Les togolais jettent leurs ordures un peu partout. Bien qu’il y ait des déchetteries à l’extérieur de Notsé, il n’y a pas ou peu de ramassage d’ordures donc elles sont entassées dans la ville pour le plus grand plaisir d’animaux qui viennent picorer dedans (poules, chèvres etc)