Kara – 28 février, 1 , 2 & 3 mars

Vendredi nous nous sommes dirigés vers Kara, une ville qui se situe au nord du Togo dans la région des savanes. Le voyage s’est fait dans un bus (climatisé !) de la poste et a duré environ six heures.

Nous sommes arrivés dans l’après-midi. Un étudiant en contact avec Anselme, le président de l’association, devait se charger de nous trouver un hôtel. Comme il ne s’en est pas occupé, Anselme et Emile (conseiller de l’association) en ont cherché un pendant qu’on attendait avec Basile. Finalement, nous avons logé dans une auberge où notre petite chambre était confortable et le personnel très accueillant.

Le lendemain matin, nous prenons un taxi afin de visiter le pays des tamberma, classé patrimoine de l’UNESCO. Nous embarquons le guide dans le coffre jusqu’à arriver au village de Kante. Les tamberma constituent un peuple vaudou qui vivent encore selon leurs anciennes traditions. Leur langue est le tamberma, mais ils parlent également kabié (langue nationale du nord) et le français.

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Suite à la colonisation allemande, ce peuple a construit des habitations bien pensées pour se défendre. Elles sont effectivement conçues avec un étage, le plafond de branchage du rez- de-chaussée permettait à l’époque de tirer des flèches du premier étage à partir d’un trou situé sous la table à manger, sur les blancs qui entraient dans la maison. Le rez-de-chaussée est réservé au poulailler. Les tamberma vivent au premier étage où se trouvent deux greniers (un réservé aux femmes, l’autre aux hommes) , une chambre dans laquelle on peut rentrer en se faufilant par un trou, une table.

Maisons tamberma

Maisons tamberma

Tamberma dans la chambre

Tamberma dans la chambre

grenier

grenier

Après cette visite nous sommes doucement rentrées en direction de Kara, en passant par un atelier artisanal d’handicapés. Repos et restauration.

Ensuite, Floriane, Amandine et Karen accompagnées d’Anselme, Emile et Basile ont été visiter le palais de congrès pendant que je me reposais pour cause de maladie.

Le lendemain, comme mon état ne s’améliorait pas, j’ai eu l’occasion de découvrir le système hospitalier togolais. Les médecins font des hypothèses sur mon état avant d’avoir un avis plus sur. J’ai donc été traitée pour le paludisme par voie intraveineuse pendant une durée de 5 heures avant qu’un médecin annonce que j’avais une pneumopathie, maladie due au changement d’environnement. Le paludisme en Afrique correspond seulement à une grippe pour nous, français, d’où l’erreur des médecins face à ma faible tension et fièvre. Pendant ce temps, les autres stagiaires sont parties visiter l’extérieur de la résidence présidentielle car on y trouve des animaux en liberté. Elles ont pu voir des zèbres, des singes, des tortues, des oiseaux, des zébus, des antilopes, des autruches etc.

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Nous devions rentrer le lendemain, lundi 3 mars, cependant un problème de connexion entre Kara et Lomé a rendu le voyage impossible. Nous sommes donc restés une journée de plus et en avons profité pour nous reposer.

Nous sommes repartis en bus le mardi 4 mars à la première heure afin de retourner à l’école dès l’après-midi.

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